Gastro-entérologie: colonoscopies et gastroscopies

Attention : avant tout examen endoscopique, une consultation préalable auprès du gastro-entérologue est nécessaire.
En effet, lors de cette consultation, le gastro-entérologue pourra donner toutes les Informations au patient, lui préciser le rapport bénéfice/risque de la coloscopie et lui expliquer comment l’examen va se dérouler. Le spécialiste pourra aussi adapter la préparation à suivre avant l’examen, si besoin, en fonction des spécificités du patient (respect des contre-indications, tolérance, utilisation de faible volume…).
Rappelons que la consultation pré-coloscopie est un critère majeur de qualité selon la Société Française de Gastro-entérologie et est considérée comme indispensable par l’European Society of Gastrointestinal Endodoscopy.
Cette recommandation est aussi applicable avant de passer une endoscopie digestive (gastroscopie)

Horaires des consultations

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi
Dr Farahat, Karim 07.30- 11.15
Endoscopies avec anesthésie
14.00-19.00
Consultations
08.00- 12.30
Endoscopies sans anesthésie
13.30-17.30
Endoscopies avec anesthésie 2x/mois
18.00-19.30
Consultations
Dr Noel, Pierre 08.00-12.30
Endoscopies sans anesthésie
14.00-16.30
Consultations
07.30-11.15
Endoscopies avec anesthésie
08.00-12.30
Consultations
14.00-18.30
Endoscopies avec anesthésie
Dr Sarafidis, Alexandre 13.30-16.15
Endoscopie avec anesthésie
13.30-19.00
Consultations
08.00-12.30
Endoscopie sans anesthésie
Prendre rendez-vous

Examens Techniques

Préparation à la gastroscopie

Il n’y a pas de préparation particulière à suivre, hormis être à jeun (sans boire, sans manger) pendant minimum 5 heures.
Si l’examen a lieu en début d’après-midi, vous pouvez prendre un petit déjeuner léger (biscotte, gruyère, café ou thé par exemple) tôt le matin et ne plus manger ni boire ensuite.

Gastroscopie (ou endoscopie gastrique ou gastro-duodénoscopie…) (Dr Farahat, Dr Noël, Dr Sarafidis)

La gastroscopie consiste à visualiser la muqueuse de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum (c’est-à-dire de la première partie de l’intestin grêle) à l’aide d’un tube souple muni d’une mini caméra, introduit par l’œsophage.
Elle est indiquée dans des cas aussi divers que les brûlures ressenties dans le haut de la cavité abdominale, les difficultés pour avaler, les douleurs du thorax, certains troubles ORL comme la toux chronique ou les grattements chroniques de la gorge (suivant l’avis du spécialiste ORL), la perte de poids inexpliquée, l’anémie inexpliquée etc.
Contrairement à une idée répandue, l’examen est quasi indolore et très facile à supporter.

Préparation à suivre pour la colonoscopie (cliquez ici)

Colonoscopie (ou endoscopie colique ou coloscopie…) (Dr Farahat, Dr Noël, Dr Sarafidis)

• L’examen a pour but de visualiser l’intérieur du gros intestin (colon) à l’aide d’un endoscope souple introduit par l’anus.
• La coloscopie sert à rechercher des anomalies du colon, à prélever des échantillons, à enlever des polypes (croissances anormales de la muqueuse pouvant évoluer en cancer).
• La qualité de l’examen dépend de la qualité de votre préparation qui consiste en un régime sans fibres et en prise de laxatifs. Les selles doivent être claires comme les urines pour réaliser un examen dans des conditions optimales.
Lire la suite…

Questions fréquemment posées

Le cancer colo-rectal est l’un des cancers les plus fréquents. Cependant, il est important de souligner que bon nombre de décès dus à ce cancer ainsi qu’une grande partie des nouveaux cas pourraient être évités grâce au dépistage, lequel est d’ailleurs relativement aisé

Globalement, il existe trois façons de bénéficier d’une colonoscopie :

1) La colonoscopie sans sédation ni anesthésie : pour les patients qui ne désirent ni être endormis ni bénéficier d’une injection « relaxante ».

2) La colonoscopie sous sédation : pour les patients anxieux, tendus, stressés etc. : l’injection d’un produit relaxant (Valium®, Dormicum®) permet de se détendre et, parfois, de ne pas se souvenir de l’examen. Toutefois, lors de l’examen, des douleurs sont encore possibles. Lors de la colonoscopie sous sédation, le patient reste conscient.

3) La colonoscopie sous anesthésie par Diprivan®: le médecin injecte au patient, par voie intraveineuse, un produit qui le met dans un état de sommeil durant toute la durée de l’examen (environ 20 minutes).  Cette procédure se fait sous contrôle permanent de l’anesthésiste.  Au terme de l’examen, le patient se réveille dans les 2 minutes.

Le processus total, avec anesthésie et réveil, prend environ 2 h.  Au réveil, le patient ne se souvient pas de l’examen et pendant l’examen il ne ressent aucune douleur.

Dès la fin de l’examen, le patient a les idées claires .Toutefois, par mesure de prudence, la conduite automobile est interdite pour le reste de la journée.

 Outre ces différences, il faut signaler qu’avec la colonoscopie sous anesthésie générale, le médecin effectue un dépistage complet plus facilement car il n’est pas stoppé par la douleur ressentie par le patient.

Le choix d’effectuer une colonoscopie avec ou sans sédation ou sous anesthésie peut être soupesé selon divers critères :

1) Tout d’abord, votre médecin peut vous avoir recommandé l’une ou l’autre technique, selon votre dossier médical, vos antécédents, votre personnalité…

2) Si vous êtes de nature nerveuse ou angoissée, vous pourriez préférer la colonoscopie sous sédation ou sous anesthésie.

3) Si vous avez déjà eu une intervention au niveau de l’abdomen au cours de votre vie, préférez la colonoscopie sous anesthésie.

En conclusion, il s’agit avant tout d’un choix personnel.

Oui, mais partiellement (tout comme pour la colonoscopie avec ou sans sédation). Vous pouvez obtenir des informations à ce sujet auprès de l’infirmière.

Les contre-indications concernent essentiellement les personnes de santé précaire. Toutefois, une consultation préalable avec le médecin est toujours conseillée et pourra vous rassurer à ce sujet.

Les risques sont très minimes. Au préalable, dans le doute, une prise de sang et un électrocardiogramme récents vous  permettront d’être tout à fait rassuré. A noter que lors de la colonoscopie sous Diprivan®, une infirmière (habilitée à la réanimation si besoin est) et un anesthésiste sont toujours présents sur place.

La coloscopie est l’examen privilégié pour le diagnostic et le traitement des lésions néoplasiques colorectales.  De nombreux pays ont donc publié des critères de qualité pour la réalisation de ces examens, avec pour objectif d’améliorer leur niveau de qualité et de sécurité.

Une consultation médicale préalable est indispensable (recommandations de l’European Society of Gastrointestinal Endoscopy), la société française de gastro-entérologie mentionne d’ailleurs la consultation pré-coloscopie comme étant un critère majeur de qualité. Elle doit donc toujours être programmée.

En effet, lors de cette consultation, le gastro-entérologue pourra donner toutes les Informations au patient, lui préciser le rapport bénéfice/risque de la coloscopie et lui expliquer comment l’examen va se dérouler. Le spécialiste pourra aussi adapter la préparation à suivre avant l’examen, si besoin, en fonction des spécificités du patient (respect des contre-indications, tolérance, utilisation de faible volume…) .

Le scanner virtuel permet d’explorer le côlon sans introduire un endoscope. Toutefois, ce scanner exige également de suivre une préparation (la même que pour la colonoscopie sous Diprivan®) et peut aussi être douloureux car le médecin va insuffler de l’air dans les intestins au cours de l’examen. Le risque de perforation est moindre par rapport à la colonoscopie par voie classique. Le scanner virtuel a pour inconvénient de rater parfois les lésions planes et/ou les petits polypes. S’il y a un doute ou une lésion, il faudra alors nécessairement faire une colonoscopie classique de vérification.

Toutes ces raisons expliquent qu’en général le scanner virtuel reste réservé à certains cas, comme par exemple les personnes âgées pour lesquelles une anesthésie est contre-indiquée.